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CYANOTYPE


Le Soleil de la Cyanotypie
Carasco dans l'émission "Silence ça Pousse"
8 mai 2021 - France 5
Réalisatrice : Angela Verschuere
Silence ça pousse - France 5


Livre
La Magie du Cyanotype
Parution le 2 juin 2022
aux éditions Hoëbeke - Gallimard
Disponible sur la boutique en ligne ou dans toutes vos librairies préférées

La cyanotypie c'est comme un tableau peint de lumière avec un pinceau en poils de rayons de soleil. Oui, je crois que c'est à peu près ça.
Parfois je prends un peu de hauteur,
Je m'installe sur la mezzanine de mon bureau sauvage.
De là je vois mieux,
Les bateaux sur la Saône,les amis et les amoureux,
Les anciens, les nouveaux, les timides et les audacieux.
Les sportifs ou les flâneurs, les gens heureux au moins pour quelques heures.
Il y a les bêtes à poils, puis ceux à plumes
En amusant partage de ce lieu, et les cygnes qui s'attaquent aux pieds qui dépassent, faute de mieux.
Il y a les roues et les roulettes des vélos, skates et poussettes.
Tout ce monde juste au bord de ma ville qui se reflète.
Voilà
Un peu plus haut, pour voir un peu plus large le spectacle de la vie qui s'anime.
En attendant que le soleil, d'un poil plus près, trouve le contour des souvenirs qui s'impriment.
Je m'installe sur la mezzanine de mon bureau sauvage.
De là je vois mieux,
Les bateaux sur la Saône,les amis et les amoureux,
Les anciens, les nouveaux, les timides et les audacieux.
Les sportifs ou les flâneurs, les gens heureux au moins pour quelques heures.
Il y a les bêtes à poils, puis ceux à plumes
En amusant partage de ce lieu, et les cygnes qui s'attaquent aux pieds qui dépassent, faute de mieux.
Il y a les roues et les roulettes des vélos, skates et poussettes.
Tout ce monde juste au bord de ma ville qui se reflète.
Voilà
Un peu plus haut, pour voir un peu plus large le spectacle de la vie qui s'anime.
En attendant que le soleil, d'un poil plus près, trouve le contour des souvenirs qui s'impriment.


Il y a ce moment qui n'appartient à personne, le travail du soleil contre le travail de l'eau.
La danse des éléments.
Cette poésie en mouvement qui ne s'offre qu'au temps qui passe.
A cet instant du rinçage je ne suis que spectatrice. Observer simplement ce que la nature a pu donner. Mes mains qui caressent l'impalpable pour faire danser la lumière
La danse des éléments.
Cette poésie en mouvement qui ne s'offre qu'au temps qui passe.
A cet instant du rinçage je ne suis que spectatrice. Observer simplement ce que la nature a pu donner. Mes mains qui caressent l'impalpable pour faire danser la lumière
J'aime les lisières, les entre-deux, les frontières, les fils de funambules.
J'aime l'aube et le crépuscule.
Ce qui n'est plus tout à fait, ce qui n'est pas encore. Ce qu'on ne sait plus.
J'aime les mondes reliés, mêlées, fondus et confondus.
Lorsque le voile est fin entre ce qui est et ce qu'on imagine.
Et je crois d'ailleurs que tout ce qu'on imagine, finalement, existe quelque part.
Le monde réel
Le monde rêvé.
Le merveilleux
Les jeux d'équilibre, et tomber dans l'un et l'autre.
Et tomber l'un dans l'autre
Fragile
Juste là, marcher.
A l'orée
Une fleur et son empreinte.
La superposition des mondes.
J'aime l'aube et le crépuscule.
Ce qui n'est plus tout à fait, ce qui n'est pas encore. Ce qu'on ne sait plus.
J'aime les mondes reliés, mêlées, fondus et confondus.
Lorsque le voile est fin entre ce qui est et ce qu'on imagine.
Et je crois d'ailleurs que tout ce qu'on imagine, finalement, existe quelque part.
Le monde réel
Le monde rêvé.
Le merveilleux
Les jeux d'équilibre, et tomber dans l'un et l'autre.
Et tomber l'un dans l'autre
Fragile
Juste là, marcher.
A l'orée
Une fleur et son empreinte.
La superposition des mondes.


Parfois je grimpe en haut, je m'installe sur les marches de la Galerie Suspendue. On est bien d'accord, c'est un lieu qui n'existe pas vraiment. Alors il n'y a pas vraiment de marches non plus. Mais parfois j'y vais quand même.
C'est en haut, vous savez, juste au-dessus de ce qui est trop réel. En ce moment j'y séjourne un peu, avec mon châle pour ne pas avoir froid. Parce que l'été s'est trompé de saison, ou que le monde, globalement, tourne à l'envers. Je crois qu'il faut avoir ses petits refuges, les construire à coup de rêves, et généralement ils finissent par exister quelque part au fond de nous.
C'est en haut, vous savez, juste au-dessus de ce qui est trop réel. En ce moment j'y séjourne un peu, avec mon châle pour ne pas avoir froid. Parce que l'été s'est trompé de saison, ou que le monde, globalement, tourne à l'envers. Je crois qu'il faut avoir ses petits refuges, les construire à coup de rêves, et généralement ils finissent par exister quelque part au fond de nous.

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